Revenus
des Fêtes? Mangé comme des porcs et bu comme des drains agricoles?
Votre carte de crédit « Or » tire sur le rouge? Vu toute
la parenté…celle qu’on veut bien voir et l’autre qui nous fait
regretter de ne pas être Tommy dans l’opéra rock du même nom, ce
jeune homme sourd, aveugle, muet…en fait, dépourvu de tous ses
sens?-pour les politiciens, ajouter « jugement » à la
liste LOL. Faut dire qu’apercevoir Elton John arriver en échasses
et déguisé en Liberace qui passe son audition pour le Cirque du
Soleil, aussi ben de rien voir, rien entendre, rien sentir et
heureusement, rien goûter….
ahhhhhhhh!!!! !!!!
Pis y’a eu les partys de Noël,
d’avant Noël, d’après Noël, du 31, du 28 parce qu’à pouvait
pas le 27… ces 12 soupers où on a fait le tour de tout le monde,
qu’on a gelé à parquer son char à 5 coins de rues de l’osti de
resto où on était assis su’l bord de la porte qui ouvrait à tout
bout de champs…après ça, demande moi donc pourquoi j’ai pris un
coup!!!! Entékà!… En cette période religieuse, je doute autant
de ma foi que de mon foie…
Mais bien content que ce soit fini…
Le chien l’a trouvé toffe cette année. C’est sûr, y’a été
chercher le sapin dans le bois avec ses petits, y s’est pris pour
Daniel Boone comme y s’est pris un crisse de torticolis à vouloir
traîner le sapin sur 200 mètres… Pis là, y’est allé acheter
des lumières su Canadian Tirelire… Un set de bleues LED Noma…
bon, 70 lumières, c’est pas assez pis toutes bleues, je me serais
cru au Cosmos mais avec leur set up de lumières changeantes qui
reste jammé. Pis y’avait comme un effet « black lights »
qui me rappelait les slows au Patinodrôme…ouf! Somme toute, y’est
allé en acheter d’autres…des blanches. Y prend pas de chances,
y’en achète deux sets… 210 lumières, c’est trop mais 140,
c’est pas assez…anyway 140 blanches, 70 bleues, ça fait trop
blanc pis si y’en a égal, ça fait trop de lumières…calvaire,
c’est pas grave! J’ai fini par finir l’osti de sapin.
Mais le sapin, y’avait pas dit son
dernier mot. Une fois les enfants partis, y se faisait un plaisir de
me rappeler où j’étais et qui j’étais y’a 10 ans. Pis moi,
ben chu comme le sapin : trop de lumières quand mes petits sont
là pis pu une calisse quand y sont partis. Pis, pas plus de blonde
quand ils n’y sont pas…on peut toujours ben pas engager une
copine pour passer les fêtes…malgré que j’en ai connu qui
avaient, adolescentes, l’habitude de se faire un chum du 31 octobre
au 26 décembre LOL…après tout, ça paraît mal de redemander un
cadeau hein?
Donc le chien sort, il fête. Il
engourdit un peu sa réalité. Pas qu’il n’est pas en mesure
d’assumer sa solitude et sa monoparentalité mais plutôt parce
qu’il sait exactement ce qu’il manque… Il assume totalement ses
choix, ses erreurs et parfois, la confiance aveugle qu’il a
témoignée envers plus d’une. Il vit avec cet état mais comme un
gars blasé de sa vieille femme chialeuse et peu coquette, il tamise
les lumières. D’ailleurs, ça fera un bon sujet plus tard où l’on
pourra débattre de la dysfonction érectile…LOL!!!
Là le chien, y’est comme la petite
fille aux allumettes mais y’est dans maison pis y gèle pas…c’est
juste en dedans de lui qu’y fait frette.
Le chien se perd mais y’a du fun en
maudit. Le chenil est plein de chiens perdus, tellement, qu’à
l’extérieur, les chiens pas perdus rêvent de désorientation tant
leur route semble tracée d’avance. On sort où c’est noir de
beau monde pis où le houblon coule à flot. On rit et on se fait une
raison en se disant tout simplement que c’est là qu’on est
rendu. On y peut rien et c’est ce qui est formidable car on
s’adapte, on évolue et un jour, on aimera à nouveau pis en
attendant, on est quand même loin des bombes de Kaboul…
Le chien a défait le sapin…évidemment
comme un cave. N’étant pas sûr que la ville le ramasserait, il a
coupé toutes les branches une à une…astheure le sapin, y tient
dans 1 seul sac à vidange… une heure que ça lui a pris avec en
prime, les mains toutes gommées…ça fait pas propre ben ben.
Je coupais chaque branche machinalement
mais en même temps, c’est avec le passé et les regrets que je
coupais les ponts, avec ces Noëls qui ne seront plus jamais car à
chaque fois, c’est unique. Une année, on a peur du Père Noël,
l’autre, on a peur de ne plus y croire. On grandit pis le temps de
le dire, grand-Papa chien recevra des pantoufles de ses petits
enfants en se disant avec nostalgie qu’il faut apprécier… même
le pire des Noëls.
Ciao;-)
Le Chien Perdu
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